Aaaah, le printemps !
Il fait beau, les oiseaux chantent et… les couples se forment. Non, tu ne prendras pas le métro sans passer devant Tarzan et Jane qui se mordent la gueule.
Alors si, toi aussi, la première remarque qui te vient en tête (après « Non mais quel gâchis ! ») c’est « Pourquoi pas moi ? » cet article est fait pour toi :
Se remettre d’une histoire d’amour (ou de l’absence totale d’histoire d’amour), c’est un peu comme se remettre d’une bonne grosse cuite.
Tout le monde te regarde avec un petit air de pitié, comme si tu étais une petite chose fragile qui ne sait pas prendre soin d’elle.
Et un spécial Big Up au connard qui sera là pour te faire savoir qu’il te « l’avait dit que c’était une mauvaise idée » et que « Ca va s’arranger ».
Clairement qu’on se le dise, cuite ou peine de cœur, t’as juste envie de lui vomir à la gueule à ce moment là. D’ailleurs vas-y, on t’y autorise, et puis après tout, il faut bien s’énerver contre quelqu’un.
Alors oui ça va passer, et non tu n’aurais pas dû fonder tous tes espoirs et moduler toute ta vie en fonction de cette fille, mais ce n’est pas parce que tu as merdé et qu’on le sait toutes, que je vais t’abandonner.
En direct live de MON chagrin d’amour, je me permets de vous transmettre mes petites astuces pour crever en silence sans être trop pitoyable. Solidaires face à la crise, on compte sur vos petits mails pour remplir ce guide.
En guise de première partie, 3 petits exercices à renouveler à volonté : oui, j’essaye de rendre cet article un peu plus sexy en parlant de trucs à volonté.
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Regarde-toi dans le miroir. Oui, tu es bonne. Observe tous ces détails de ton corps que tu aimes bien (notamment ce petit grain de beauté au coin de l’œil, LA chose que tes parents ont vraiment réussi en te mettant au monde). Cette fille, tu aurais pu la rendre heureuse, lui apporter énormément… Elle a décidé d’y renoncer ? Dis toi bien qu’ELLE passe à côté de quelque chose, et pas toi.
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NON, n’insiste pas, elle ne reviendra pas. Tu sens la douleur au fond de ton petit cœur ? Profites-en à fond, savoure la comme on savoure une cuite, et tires en les leçons nécessaires. Dieu n’a pas inventé la gueule de bois pour rien.
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Entoure-toi de gens qui t’écoutent. Ce qu’il vient de t’arriver, tu as besoin d’en parler, il faut que tu sois encadrée. Alors les potes qui ne parlent que d’eux, ou qui attendent leur tour pour parler, tu les zappes, au moins le temps de ta convalescence.
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Comme les catholiques le disent si bien « On ne peux pas porter toute la misère du monde sur ses épaules ».
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Bon, maintenant que la base est posée, on va pouvoir parler du fond du problème. De toutes ces petites choses (ne nous voilons pas la face, pitoyables) que tu vas vouloir faire pour t’en sortir. D’ailleurs on ne va pas se mentir, malgré toute l’admiration que tu as pour moi, tu n’y renonceras pas si je te le demande.
A défaut, établissons une petite chronologie de ces faits, qui en diminueront la gravité :
- Semaine 1 : sombrage dans l’alcoolisme, et autres substances – on t’autorise à beugler « Je m’en bats les couilles d’elle de toutes façons », même si personne n’est dupe, et surtout pas toi.
- Semaine 2 : acceptation de la situation, période de sevrage du foie. Utilisation et abus des deux jokers « Coup de fil à un ami » et « Avis du public ».
Redécouverte de ta playlist « gros bad » qui t’accompagne depuis ton premier chagrin d’amour… (Petite anecdote, mon premier chagrin d’amour concernait une hétéro qui était fan de Katy Perry… C'est la raison pour laquelle je redoute 2 fois plus mes chagrins d'amour que le commun des mortels.)
Semaine 3 à X : poursuite de la semaine 2 jusqu’à ce que penser à Y arrête de te piquer les yeux et tentative de récupération d’une dignité et d’une vie sociale.
Semaine X : changement de playlist, autorisation de te consacrer à la « relation mouchoir »utilisation du joker 50-50 : la meuf sympa mais moche, ou la nana très conne, mais canon.
Rémission totale : prendre rendez vous avec cancérologue et esthéticienne.
Voilà, dans cet ordre précis, on vous autorise à suivre chacun de ces mauvais conseils, mais c’est uniquement parce qu’on vous aime. (Règle d’or pour la relation mouchoir, ne choisissez PAS une fille amoureuse de vous, ou susceptible de le devenir… C’est pas parce que tu souffres qu'on t'autorise à jouer les connasses.)
Attrapez les toutes (les meufs hein, pas les gueules de bois),
Val’