top of page

L'épilation laser du maillot

 

 

 

Et oui les filles, il est temps. Vous le saviez, il fallait bien que ça arrive un jour ! Sortez les fleurs, les pyjamas roses et le vernis à ongles, c’est l’heure… de la conversation de filles.

Parlons poneys, parlons papillons, parlons épilation !

 

Pour toi, ma goudou préférée, j’ai testé l’épilation laser du maillot. Cassons le mythe tout de suite, l’épilation laser, c’est pas le rendez-vous de ta vie duquel tu ressors imberbe et peinarde… Non, l’épilation laser, ça commence par un « rendez-vous topo ».

 

 

 

Le rendez-vous topo,

 

c’est celui auquel tu te pointes en te demandant comment tu vas pouvoir dire gracieusement que t’en as marre d’avoir des putains de poils sur la ch*tte. Soit rassurée petite goudou, ta dermatho pratique ce métier depuis 30 ans, elle SAIT parler du sujet sans prononcer ces mots qui te hérissent le poil ! (apprécie le subtil emploi de cette formule plus que de circonstances).

Mon rendez-vous topo… fut un peu le premier jour de ma vie où j’ai été heureuse d’entendre « teint pâle » et « poils noirs et très épais » sur mon physique. Si tu jouis d’une constitution similaire, sache que l’épilation laser à plus de chances de fonctionner sur toi. (Oui, non, parce que ça coûte cher, c’est douloureux, et en plus ça ne marche pas avec tout le monde… C’est un peu comme la prépa quoi).

Je quitte donc ma dermatho heureuse, prête à affronter l’avenir et… amoureuse. (bah quoi ? elle est belle, drôle, intelligente, blonde… et merde, encore un crush à la con), surtout qu’on a connu mieux comme lieu de rencontre, qu’un cabinet dans lequel on parle de poils, situé en plein Neuilly-sur-Seine… Passons.

 

 

 

Deuxième rendez-vous !

 

Bon, là tu te pointes… tout de suite t’es moins pépouze. Surtout que sur le trajet, tu te rappelles que t’as oublié de mettre ta crème anesthésiante.

Un bonjour, une poignée de main, un sourire et deux ratés cardiaques plus tard, te voilà en sous-vêtements devant la femme de ta vie… Sauf que là, t’es pas trop sereine quand tu demandes « j’enlève le bas, ou… ? ». Amen, elle a dit non. Deuxième bon point pour toi, pas d’étriers à proximité de la table… Ce qui t’attend ressemble déjà un peu moins à un remake de l’intégrale des Saw.

Commence alors le quart d’heure le plus long de ta vie, pendant lequel tu t’étrangles en répondant « non, ça va » à ses « ça fait mal ? ».

 

Petite larme de joie quand elle t’annonce que c’est terminé.

Un au revoir, une poignée de main, 80 euros et trois ratés cardiaques plus tard, te voilà dans la rue, à textoter tes copines pour leur annoncer que tu es toujours en vie et que ce n’est pas si terrible qu’on le dit.

 

Très vite, la précurtrice du groupe qui l’a fait avant toi t’annonce que tu vas, je cite « douiller ta race, à la 5ème séance… ». Naïvement, tu lui demandes « pourquoi ? »… ne fais jamais ça.

Voilà les filles, dans 4 séances j’emmerde le monde entier, je largue mon esthéticienne et je me ballade en sous-vêtements dans la rue en gueulant « I’m your Venus ».

Attrape ton téléphone, appelle ton dermatho,

bottom of page